En balade ou sur la route, tout le monde a déjà vu une centrale hydraulique. Ces barrages font partie du paysage français depuis longtemps, on en compte plus de 2000 en France. On vous en dit un peu plus sur le fonctionnement de ces centrales.
L’histoire de l’énergie hydraulique
L’énergie hydraulique est utilisée depuis l’antiquité grâce aux moulins à eau et à la roue à aubes. Bien sûr, à l’époque, elle servait principalement à moudre le grain. A l’époque préindustrielle, la roue à aube a été perfectionnée pour alimenter de systèmes plus gourmands en énergie.
Mais c’est Thomas Edison qui a conçu la première centrale hydroélectrique en 1882. Les installations se sont ensuite multipliées en France à partir du début du 20e siècle, surtout dans les Alpes. Cependant, les premiers barrages n’ont pas été construits avant les années 20.
Aujourd’hui encore, l’énergie hydraulique est employée pour produire de l’électricité. La maintenance de ces systèmes hydrauliques est toujours plus complexe.
Le fonctionnement des centrales hydroélectriques
On trouve deux types de centrales hydroélectriques : la centrale de lac et la centrale au fil de l’eau.
La première est installée comme suit : un barrage en amont retient l’eau et en laisse passer une partie vers une conduite qui mène à un turbo-alternateur. La pression de l’eau vient entraîner un groupe de turbo-alternateur qui produit l’électricité.
Dans le cas de la centrale au fil de l’eau, c’est le courant de la rivière qui entraîne directement l’alternateur pour produire l’électricité.
Dans un cas comme dans l’autre, la pression de l’eau alimente des turbines dont le mouvement produit de l’électricité. La puissance de la centrale dépend donc fortement de la puissance du courant ou de la présence ou l’absence d’eau. Les centrales sur cours d’eau sont donc naturellement plus productives en hiver. Les barrages ont également l’avantage de pouvoir répondre à une soudaine augmentation de la demande. Aussi, le gouvernement entend augmenter la qualité de son parc hydroélectrique dans les années qui viennent.